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Dans notre monde pressé, ne rien faire est souvent perçu comme une perte de temps.
Et pourtant, c’est parfois là que naît la clarté.
S’asseoir, respirer, ne rien planifier.
La photographie contemplative s’accorde parfaitement avec cet état.
Quand vous acceptez de rester immobile, sans chercher d’image, l’instant s’ouvre de lui-même.
Le rien n’est pas vide : il est espace.
« Être immobile, ce n’est pas ne pas avancer. »
— Lise Bourbeau
“Rien faisant”, vous découvrez que vos sens s’éveillent différemment :
un rayon de lumière devient une invitation,
un souffle d’air fait danser une feuille,
une ombre silencieuse raconte déjà une histoire.
L’œil n’a plus besoin de courir.
Il apprend à attendre.
Et dans cette attente, l’image se révèle avec une justesse surprenante.
Le rien, en photographie contemplative, devient un terreau de présence.
Pour ralentir profondément et calmer le flux des pensées,
Pour cultiver une attention silencieuse,
Pour laisser l’image advenir au lieu de la chercher,
Pour expérimenter la fécondité du vide.
Laissez-vous porter par un son qui accompagne le silence :
🎵 Écouter Méditation aux bols tibétains
Asseyez-vous, écoutez, et laissez le monde vous rejoindre.
Voici une pratique simple :
Choisissez un lieu calme, dedans ou dehors.
Asseyez-vous, sans appareil photo, pendant 5 minutes.
Laissez vos yeux se poser librement, sans intention.
Quand quelque chose se détache de l’ordinaire (un reflet, une forme, une lumière),
prenez alors une seule photo.
Puis reposez l’appareil.
Ne cherchez pas à multiplier les images.
Découvrez la richesse d’une seule rencontre.
→ Lire aussi :
Livre / Lecture – Lire en soi
Corps – S’ancrer pour voir
→ Découvrir le livre “Dans une salle d’attente”, la salle du rien faisant
→ Découvrir la vidéo YouTube : Livre en vie – Lire en soi
→ Développer cet art du rien avec la méthode “photographier ce qui ne voit pas”
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