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La photographie contemplative n’est pas une technique.
C’est une posture. Un état d’attention. Un ralentissement du monde.
Photographier de manière contemplative, c’est passer du “faire une image” à “recevoir un instant”.
C’est écouter avec les yeux, sans précipitation.
C’est voir ce qui est là, avant que l’esprit ne commente ou ne juge.
Dans ce geste simple, le visible devient intime.
Le banal s’illumine. Le silence parle.
Ce type de photographie nous invite à entrer en relation avec le monde autrement, sans l’intention de produire ou de performer.
« L’œil écoute. »
— Paul Claudel
Être là.
Pas pour prendre. Mais pour accueillir.
La photographie contemplative commence avant l’appareil.
Dans le souffle, dans les pieds posés au sol, dans la lumière d’un instant ordinaire.
Elle nous apprend à ralentir, à sortir de l’urgence du clic.
Chaque photo devient alors le fruit d’un dialogue silencieux entre le monde et notre regard.
Elle garde la trace d’une rencontre, d’un moment où l’on a été pleinement présent·e.
Pour ralentir dans un quotidien agité.
Pour retrouver un lien sensible à soi et à l’environnement.
Pour nourrir une pratique artistique plus ancrée et vivante.
Pour cultiver l’émerveillement du simple.
Pour transformer le regard en outil de méditation active.
Écoute cette musique en marchant, ou en observant un lieu en silence :
🎵 Yann Tiersen – Porz Goret
Je vous invite à vivre cette exploration simple et profonde :
Choisissez un moment calme (début ou fin de journée).
Marchez lentement dans un lieu que vous connaissez bien.
Observez sans chercher à photographier.
Quand quelque chose vous touche visuellement, arrêtez-vous.
Respirez. Ancrez-vous Puis photographiez une seule fois.
Notez ce que vous avez ressenti, plus que ce que vous avez vu.
Vous pouvez répéter cet exercice chaque semaine.
Il deviendra une forme de journal visuel sensible.
→ Lire aussi :
Nuages – Ce qui passe, ce qui reste
Miksang – Voir, simplement
→ Découvrir la vidéo YouTube : Livre en vie – Lire en soi
→ Contempler des photographies à travers un jeu de cartes : les cartes harmoniques
→ Développer cet art de l’instant avec la méthode “photographier ce qui ne voit pas”
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